POPULUS TREMOLOÏDES
C'était l'automne, de feuilles et de couleurs, il y en avaient.
Mon attention c'est arrêté, au sol, sur une feuille de peuplier faux tremble.
Elle était complètement jaune, mis à part un faisceau vert partant de la nervure principale et contenu entre deux nervure latérale.
Je la trouvai jolie, et en continuant ma promenade aux alentours de l'étang, je remarquai qu'il y en avait là plusieurs, et qu'ils ne provenaient évidemment pas toutes du même arbre. Attiré par leur beauté singulière je ne pu m'empêcher de les collectionner.
Je la trouvai jolie, et en continuant ma promenade aux alentours de l'étang, je remarquai qu'il y en avait là plusieurs, et qu'ils ne provenaient évidemment pas toutes du même arbre. Attiré par leur beauté singulière je ne pu m'empêcher de les collectionner.
Loin de moi l'intention de tenter ici d'expliquer le phénomène qui veut qu'un faisceau de chlorophylle est pu persister à un endroit précis de la feuille lorsque tout le reste de celle-ci est succomber à l'inévitable sénescence automnale.
Je vous envoie par contre vers un article scientifique, donc très sérieux, qui couvre ce sujet de façon non spécifique :
Changes in Spectral Properties, Chlorophyll Content and Internal Mesophyll Structure of Senescing Populus balsamifera and Populus tremuloides Leaves
Autre curiosité, le tremble est le seul arbre sous nos latitudes à produire de la chlorophylle par son écorce. De là sa belle couleur olivâtre.
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